Il existe parfois des incohérence. Par exemple : les loisirs créatifs , la couture, le tricot, le Do It Yourself, en bref, le fait de créer des choses de ses blanches mains ; n’ont jamais été aussi populaires qu’aujourd’hui et pourtant, les merceries ferment une à une. Y compris dans les communes de toute petite surface, où il y’a quelques années encore, il pouvait y en avoir plusieurs au sein d’une même ville, voire, d’un village. Les grandes enseignes ont vite compris le potentiel d’un pôle de vente de casseroles pour les chef cuisinier en herbe, pourtant, la couture, elle aussi autrefois boudée par nos aïeux, est aujourd’hui à la mode. Cependant, les magasins peinent à monter des rayons consacrés aux tissus, dentelles et autres rubans.
Une fois encore, internet vient à la rescousse. Quelques entrepreneurs, comme A-et-a, société gérée en famille par une mère et sa fille, ont senti le vent venir, et ont ouvert une mercerie en ligne contenant le nécessaire comme les patrons de couture, des tissus au mètre, mais aussi de la laine ou des aiguilles pour le tricot. Elles ont aussi ouvert des ateliers où l’on peut aisément apprendre à réaliser un snood - sorte d’écharpe très en vogue - ou une robe de fillette. Car les filles d’aujourd’hui n’ont pas appris cela de leur mamans, la couture n’étant plus enseignée à l’école ni à la maison. Au final, c’était peut-être la meilleure solution pour encourager les jeunes femmes à s’y mettre, car, dispensée en cours obligatoires, cette activité avait dégouté au plus au point nos mères sur les bancs du primaire !
Comme il n’est pas aisé de se lancer dans l’aventure sans modèle, il est préférable de commander un patron de couture pour débuter plus rapidement la confection d’un vêtement. Si coudre en solitaire peut faire un peu peur, on peut se renseigner, toujours sur internet, pour trouver un groupe de couturières, ou même un atelier, où une animatrice sera plus à même d’orienter chacun lors de ses premières créations.
