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Des délais de paiement à double tranchant.

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La solidarité des entreprises entre elles a du bon et du mauvais. C’est la conclusion de l’étude annuelle publiée hier par l’assureur-crédit Euler Hermes Sfac, qui vend un service de gestion du risque d’impayés. Selon l’indice qu’il a établi, le nombre de sociétés en dépôt de bilan, qu’elles soient en redressement ou en faillite, devrait augmenter de 17 % cette année. Soit un niveau record de 67 400 défaillances, qui devrait encore légèrement progresser l’an prochain.

Euler Hermes Sfac, un spécialiste de la gestion du risque des impayés, a publié un rapport dont la conclusion est que les souplesses sur les délais de paiement que peuvent s'accorder les entreprises entre elles sont une arme à double tranchant.

L'autre point marquant de cette étude concerne la hausse des entreprises en procédures de redressement qui devrait atteindre 17% cette année avec un total de 67 400 défaillances, chiffre qui devrait, toujours selon Euler Hermes Sfac suivre cette tendance à la hausse l'année prochaine. La France fait pourtant mieux que la majorité de ses voisins européens, la hausse des dépôts de bilan atteint 111% pour l'Espagne et 37% pour l'Italie. Pour la France des disparités régionales assez marquées existent également, une entreprise à Paris ou une entreprise à Lyon est moins susceptible de subir une procédure de redressement qu'une entreprise marseillaise.

La France tire également partie de l'interconnexion de ses entreprises, les entreprises se font crédit en acceptant des délais de paiement plus longs, ce qui a pour conséquence par temps de crise de réduire la dépendance au système bancaire et de limiter les effets négatifs du tarissement ou du durcissement des octrois de crédit.

Ces facilités peuvent néanmoins se retourner contre les entreprises et un défaut de paiement peut amener à une situation de surendettement. Le secteur du bâtiment a été touché par cette contagion et plus globalement les petites sociétés, 16% des sociétés avec un chiffre d'affaire inférieur à 250 milles euros avaient déposé leur bilan, à rapprocher de 1,4% pour celles dont le chiffre d'affaire est au dessus de 5 millions.

2010 devrait être médiocre et la situation rester tendue jusqu'à 2011.




Mots clés : Lyon -