La salle de bains est un lieu à part au sein de l’habitat, un endroit qui, plus que tout autre, nécessite des aménagements précis pour être agréable. Servant tout à la fois de lieu de détente ou d’aisance, de toilette comme de scène d’ébats, elle est pourtant trop souvent cantonnée au rang de parent pauvre du logement. Nombreux en effet sont celles et ceux qui, prosaïques, la voient comme une pièce purement fonctionnelle et guère davantage.
Au moment de construire, il n’est pas rare de se dire qu’on remettra l’aménagement de telle ou telle pièce à plus tard, quand le moment sera venu, quand les fonds seront réunis et que, en attendant, on sa satisfera tant bien que mal du cadre de base. C’est là le piège : le provisoire, au fil des ans, s’établit comme une finalité indépassable, une allégorie de la flemme sous forme de faïence aux joints fatigués, de bac à douche ou de baignoire trop petite, d’étagères qu’il faudrait remplacer ou de robinetterie capricieuse.
Rénover une salle d’eau est ainsi, dans les faits, une perspective qu’on caresse sans trop vouloir s’y mettre. Pourtant, de simples ajustements permettent de transformer la salle de bains de manière radicale. Les grands travaux pourront ainsi continuer d’attendre tandis que le lieu évoluera par petites touches au gré des envies de son propriétaire.
La meilleure option consiste à intégrer de nouveaux luminaires salle de bain et de jeter les anciens. Pourquoi se concentrer sur les lampes et non sur autre chose ? Nul besoin d’aller chercher midi à quatorze heures pour l’expliquer : la luminosité est un élément clef de n’importe quelle ambiance. Jouer dessus permet de masquer les défauts d’un endroit, de les laisser dans l’ombre, ainsi que de révéler ce que l’on tient à accentuer.
Choisir son luminaire En premier lieu, il faut garder à l’esprit qu’une salle de bain est un lieu humide, et qu’un éclairage fonctionne à l’électricité. Ou alors c’est qu’on use de bougies - ce qui n’est pas le plus pratique au quotidien, à la longue. Il y a des normes de sécurité qu’il faut suivre, ne serait-ce que pour éviter les catastrophes.
Limiter le risque en n’installant qu’une seule source d’éclairage est toutefois une aberration : pour un bon rendu visuel, il faut disposer d’au moins deux sources lumineuses. Dans le même ordre d’idées, il ne faut pas oublier d’éclairer la zone miroir, car il s’agit de l’élément central de la salle de bain. La couleur de l’éclairage est un argument important à prendre en considération. Des lumières blanches confèreront un côté clinique, froid et impersonnel à l’endroit - ce que l’on cherche justement à éviter. À l’inverse, une lumière jaune fera plus chaleureuse, mais le rendu sera médiocre, car pas assez illuminé. Aussi ne faut-il jamais descendre en-dessous des 3500 kelvins, ni en-dessous des 500 lux. Enfin, mieux vaut fuir comme la peste les luminaires trop éblouissants, qui gâcheront à coup sûr les moments de détente. Ni trop, ni pas assez : l’équilibre est délicat, mais n’a rien d’impossible. Sur cette question, croiser les avis ne sera pas du luxe.
L’esthétique du luminaire vient enfin compléter le tableau général, car ce qui plaît à l’œil ravit l’âme, paraît-il. Il est bon en ce cas de savoir que l’éclairage d’ambiance ne peut se substituer à l’éclairage utile ; il faut le percevoir avant tout comme un bonus. Inutile donc d’en faire trop dans le choix du luminaire salle de bains, le rococo ne sera d’aucune aide au moment de se raser ou de se maquiller. Privilégier un design épuré, de type spot encastrable, se révèle ainsi souvent un choix fiable, classieux et efficace.
Fiabilité, puissance d’éclairage, teinte de couleur et design doivent ainsi donc, en bref, représenter les valeurs cardinales de toute personne désireuse de remanier sa salle de bains. Partant de là, il ne reste qu’à aller acquérir le luminaire adapté ou d’aller chiner pour alimenter sa décision.
Et vous, comment illuminerez-vous votre salle d’eau ?
