Vous connaissez peut-être un ami qui vous a invité à faire de la voile. Lors d'un voyage en Croatie ou en Turquie, vous avez peut-être été charmés par les paysages exquis et par la multitude de sports nautiques pratiqués sur les côtes. En fait, toutes les raisons sont bonnes pour envisager de se lancer dans ce sport méconnu du public. Le faible intérêt des médias ne veut surtout pas dire que les gens dans la province ne pratiquent pas du tout la voile : vous seriez surpris de connaître le nombre de marinas au Lac Champlain, par exemple. Il est toutefois plus difficile de se lancer dans la voile que de se lancer dans le soccer ou la course à pied. Ensemble, découvrons les étapes à suivre pour devenir un navigateur aguerri.
La première étape : faire l'acquisition d'un voilier à vendre
Pour vous lancer, c'est évidemment qu'il faut d'abord être propriétaire d'une embarcation. Cependant, vous ne saviez peut-être pas qu'il existe deux types de voiliers : les quillards et les dériveurs ! C'est un choix assez important que vous avez à faire avant d'aller plus loin.
Le quillard est en fait une embarcation plus massive et plus stable, sur laquelle les passagers du voilier seront normalement bien plus confortables. Vous y trouverez une cabine et votre copine pourra s'y prélasser pendant que vous naviguerez sur les eaux. Dans le cas d'un dériveur, on parle ici d'un plus petit voilier qu'on associe davantage aux sensations fortes et à l'adrénaline. Sa propension à chavirer pardonne un peu moins que le quillard mais beaucoup d'adeptes de la voile l'apprécient.
La deuxième étape : apprendre
Il est fortement conseillé de vous inscrire à une école de voile. C'est un peu comme apprendre à nager : vous pourriez théoriquement le faire seul, mais le support de professionnels sera nettement plus adapté. Sur le site de la Fédération de Voile du Québec, vous trouverez la liste des principales écoles québécoises. Sachez toutefois que les cours se séparent en deux « parcours », soit celui des dériveurs et celui des quillards. Leur maniabilité est sans conteste assez différente pour le permettre.
Vous voulez un moteur ? Il vous faut une carte
Il est obligatoire, pour conduire un quillard motorisé, de suivre un cours qui vous délivrera le permis de conducteur d'embarcation de plaisance. Vous passerez un examen et quelques semaines plus tard, si vous avez réussi, vous obtiendrez cette fameuse carte qui vous permettra de faire vrombir ce gros voilier.
Dernière étape : la location de quai et le plaisir
Lorsque vous aurez acheté votre voilier et que vous serez enfin aptes à naviguer, rendez-vous à une marina et louez un quai : c'est sans aucun doute la meilleure façon de profiter de votre nouveau loisir. Vous pourrez en profiter pour échanger avec les amateurs sur les lieux et l'équipe de la marina sera généralement en mesure de vous aider avec une foule de services, notamment pour les réparations de votre embarcation ainsi que son entreposage à la fin de la saison.
