Pour toutes les personnes malades et privées d’autonomie, l’aide-soignant apporte une aide indispensable. À domicile, dans les maisons de retraite, les crèches, les établissements de santé (dont environ 70 % dans les hôpitaux) et autres structures spécialisées pour personnes handicapées, la demande ne manque pas.
Son rôle ne se limite pas à réaliser les soins en apportant son assistance à l’infirmier. Présent quasiment en permanence, il surveille l’état du patient et tient le personnel soignant au courant de tout changement notable. En plus de son rôle médical, il assure le confort du patient dans tous les gestes du quotidien : il l’aide pour sa toilette, la prise des repas, ainsi que l’entretien de la chambre.
Pour exercer un emploi aide-soignante (>>voir), il faut obtenir un diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS). L’inscription au concours d’entrée est ouverte à toute personne âgée de 17 ans sans condition de diplôme. La validation des acquis de l’expérience permet également l’admission aux deux épreuves, dont un écrit pour l’admissibilité et un oral pour l’admission. Il est bon à savoir que des instituts privés préparent au concours. La formation dure ensuite sur 10 mois, alternant enseignement théorique en institut de formation et stages cliniques.
La profession est très physique car l’aide-soignant travaille en horaires décalés, y compris les week-ends et jours. En outre, il est la plupart du temps debout, et doit soutenir ou manipuler les patients, tâches qui requièrent une grande résistance physique et mentale, à laquelle s’ajoutent le désir d’aider autrui, l’écoute et la patience.
En dépit d’une rémunération assez basse (le SMIC dans le secteur privé, légèrement plus dans la fonction publique hospitalière qui peut atteindre 1 700 € en fin de carrière), les débouchés sont nombreux pour un emploi Marseille, IDF ou partout ailleurs en France. Après 3 ans d’expérience, l’aide-soignant peut viser un emploi infirmier en passant obligatoirement par un institut de formation en soin infirmier (IFSI).
