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Comment construire son rapport de stage ?

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Quand on en est à se demander comment rédiger un rapport de stage, c'est en principe qu'on sait déjà ce que l'on va écrire. Pas la peine donc de répéter ici qu'il vaut mieux penser à la rédaction bien avant de se retrouver désemparé devant la feuille blanche (ou le clavier)… Il ne reste maintenant qu'à mettre en forme les informations collectées et classées pendant la phase d'observation en entreprise. Les mémoires et rapports de stage à finalité professionnelle ne se distinguent en réalité que peu des mémoires universitaires classiques. L'objectif est là aussi de montrer sa capacité d'observation, de réflexion et de communication. L'essentiel est de mettre en évidence ce qui mérite de l'être, de se poser les bonnes questions et d'apporter des réponses le plus clairement possible. A l'instar des mémoires universitaires et autres travaux de recherche, le rapport de stage se compose donc d'une introduction, d'un développement structuré selon un plan et d'une conclusion.

L’introduction est en effet essentielle, même pour un rapport de stage. Contrairement à ce que les plus jeunes étudiants pensent parfois, elle ne doit pas être trop courte (jusqu'à un quart du mémoire) et, surtout, elle doit être très structurée ! Présenter l'entreprise où l'on a fait son stage et ses activités ne dispense pas d'indiquer clairement « de quoi on va parler » (sujet), « en quoi ce sujet est intéressant » et d'annoncer ce que l'on va démontrer et de quelle manière (dans tous les cas il faut annoncer les parties et sous-parties). Même si un mémoire de stage est forcément descriptif, il est en effet toujours intéressant d'identifier une ou plusieurs questions centrales. Cela évite d'ennuyer le lecteur (qui est aussi le correcteur…) par une accumulation de détails dont il ne sait que faire. (vous voulez dire que le secrétariat est équipé d'une photocopieuse et d'un téléphone-fax ? Pourquoi pas ? Mais demandez-vous ce que vous voulez démontrer par-là.) Il faut alors répondre brièvement aux questions posées dans l'introduction, pour que le lecteur sache d'emblée où vous voulez l'emmener. Voilà pourquoi on ne peut pas s'attaquer à l'introduction avant d'avoir une vision d'ensemble, mais qu'il faut au contraire la rédiger en dernier.

Le développement est le lieu où décrire les apports du stage, tout en apportant des réponses aux questionnements exprimés en introduction. Formellement, il doit s'articuler autour de deux ou trois parties qui chacune commence par une micro-introduction, ou « chapeau introductif ». Le plan doit être équilibré, c'est-à-dire que toutes les parties doivent être de même taille. Une disproportion trop marquée entre les parties doit donc alerter. Il est généralement vain de tenter de l'étoffer artificiellement mais il peut être utile de s'assurer qu'on n'a pas consacré un titre (parce que ça faisait bien) à une question finalement sans intérêt du point de vue de la démonstration…

Pour terminer, la conclusion du rapport de stage énonce les réponses aux questions émises en introduction. En effet, si l'introduction sert à présenter les enjeux, la conclusion permet de faire le point sur ces questionnements. Le cas échéant, le stagiaire peut en profiter pour ouvrir le sujet en indiquant ce qu'il n'a pas pu faire faute de temps et ce que lui a apporté son stage. Il importe quoiqu'il en soit d'être vigilant à la cohérence de l'ensemble : la conclusion n'est pas une partie fourre-tout on l'on se déleste des informations dont on ne sait que faire. Si certains points n'ont pas pu être abordés plus haut, dans le développement, ils se peut qu'ils n'aient en fait aucun intérêt du point de vue de la question traitée, ou que le plan retenu ne soit pas pertinent... A ce stade, il est encore temps de revoir le plan !